Balado de Services financiers Innovation CIBC

L’influence croissante des normes ESG sur les relations avec les parties prenantes et les investisseurs avec Andrew Waitman, chef de la direction d’Assent

Episode Summary

Lors d’une conversation avec Michael Hainsworth, Andrew Waitman, chef de la direction d’Assent, une plateforme de gestion de données qui oriente les stratégies ESG, analyse l’évolution des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et l’importance d’une gestion responsable de la chaîne d’approvisionnement. Il souligne l’examen de plus en plus minutieux par les parties prenantes, les investisseurs et le public, qui accordent maintenant la priorité aux normes ESG et à la durabilité dans leurs processus décisionnels. Andrew prévient que les organisations qui ne s’adaptent pas subiront des répercussions sur leur réputation et leur situation financière. La pratique exemplaire consiste à éviter les incidents Interrogé sur l’importance d’investir dans les standards ESG, Andrew établit un parallèle avec la cybersécurité. Dans le domaine de la cybersécurité, les organisations visent à prévenir les brèches de sécurité en investissant dans des programmes et des systèmes. De même, dans le contexte des normes ESG, il est impératif d’investir de façon proactive pour repérer et régler les problèmes rapidement et éviter les conséquences potentielles sur les finances et la réputation. Les rapports sur les facteurs ESG seront les nouveaux rapports financiers Andrew souligne l’évolution depuis un siècle de la réglementation stricte liée aux rapports financiers. Il prévoit une trajectoire semblable pour l’information sur les critères ESG. Andrew est d’avis que, dans un proche avenir, les sociétés seront probablement confrontées à des mandats semblables de divulgation de leurs pratiques de durabilité. Les fondateurs sont responsables d’établir leurs valeurs Andrew affirme qu’il incombe aux fondateurs d’intégrer les critères ESG et la durabilité dans leur organisation et de divulguer ces valeurs aux parties intéressées, aux employés et au grand public. Il souligne que cette intégration est devenue essentielle pour attirer des investissements et favoriser la croissance organisationnelle. Services financiers Innovation CIBC est un partenaire financier de confiance pour les entrepreneurs et les investisseurs. Communiquez avec les membres de notre équipe à l’adresse cibc.com/servicesfinanciersinnovation.

Episode Notes

Lors d’une conversation avec Michael Hainsworth, Andrew Waitman, chef de la direction d’Assent, une plateforme de gestion de données qui oriente les stratégies ESG, analyse l’évolution des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et l’importance d’une gestion responsable de la chaîne d’approvisionnement. Il souligne l’examen de plus en plus minutieux par les parties prenantes, les investisseurs et le public, qui accordent maintenant la priorité aux normes ESG et à la durabilité dans leurs processus décisionnels. Andrew prévient que les organisations qui ne s’adaptent pas subiront des répercussions sur leur réputation et leur situation financière.

 

La pratique exemplaire consiste à éviter les incidents 

Interrogé sur l’importance d’investir dans les standards ESG, Andrew établit un parallèle avec la cybersécurité. Dans le domaine de la cybersécurité, les organisations visent à prévenir les brèches de sécurité en investissant dans des programmes et des systèmes. De même, dans le contexte des normes ESG, il est impératif d’investir de façon proactive pour repérer et régler les problèmes rapidement et éviter les conséquences potentielles sur les finances et la réputation.

Les rapports sur les facteurs ESG seront les nouveaux rapports financiers

Andrew souligne l’évolution depuis un siècle de la réglementation stricte liée aux rapports financiers. Il prévoit une trajectoire semblable pour l’information sur les critères ESG. Andrew est d’avis que, dans un proche avenir, les sociétés seront probablement confrontées à des mandats semblables de divulgation de leurs pratiques de durabilité.

Les fondateurs sont responsables d’établir leurs valeurs

Andrew affirme qu’il incombe aux fondateurs d’intégrer les critères ESG et la durabilité dans leur organisation et de divulguer ces valeurs aux parties intéressées, aux employés et au grand public. Il souligne que cette intégration est devenue essentielle pour attirer des investissements et favoriser la croissance organisationnelle. 

Services financiers Innovation CIBC est un partenaire financier de confiance pour les entrepreneurs et les investisseurs. Communiquez avec les membres de notre équipe à l’adresse cibc.com/servicesfinanciersinnovation.

Episode Transcription

Andrew Waitman: Si vous en abusez, vous finirez par perdre. Vous devez prendre une longueur d’avance sur ces risques. 

Michael Hainsworth: Bonjour, je m’appelle Michael Hainsworth. Le balado de Services financiers Innovation CIBC s’intéresse aux entreprises en démarrage, en croissance et bien établies qui ont fait une percée dans leurs secteurs partout dans le monde. Les critères ESG ne sont pas un nouveau sujet pour les cadres supérieurs, mais ils ont un nouveau nom et une valeur renouvelée pour les entreprises en démarrage et leurs investisseurs. Mais comment une entreprise doit-elle définir les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance qui sont prioritaires pour elle? Et comment le système de standard ESG d’une entreprise doit-il être surveillé pour veiller à ce qu’il réponde aux principaux indicateurs de rendement que les investisseurs exigent avant d’ouvrir leur portefeuille? Andrew Waitman est le chef de la direction d’Assent, une société de transparence de la chaîne d’approvisionnement d’Ottawa. Selon Andrew, il s’agit de la société dont la croissance est la plus rapide dans le secteur. Comme les critères ESG signifient quelque chose de différent pour chacun, nous avons commencé notre conversation en définissant le terme selon lui. 

Andrew Waitman: Michael, les critères ESG constituent un cadre pour l’analyse des risques d’affaires, pour des sujets liés à l’environnement, à l’éthique ou aux questions sociales. Il s’agit donc d’une nouvelle méthodologie ou d’un nouveau cadre qui aide les entreprises à évaluer ce que nous appelons des mesures non financières. 

Michael Hainsworth: Vous travaillez à Assent depuis près de dix ans. Qu’avez-vous appris sur l’importance des standards ESG pour une entreprise depuis 2014? 

Andrew Waitman: Les critères ESG sont donc un sujet très important pour de plus en plus de parties intéressées. Cela a toujours été le cas, je dirais, pour l’ensemble de la population, qui se soucie des problèmes climatiques, de la pollution et des questions sociales. Mais cela devient plus urgent. Regardez, nous voyons un ouragan en provenance de la Floride qui est plus intense que jamais. Nous voyons des incendies. Au sujet du carbone, on dit souvent que la lettre la plus importante sur les normes ESG est le « C », pour le carbone. Cela ne disparaîtra pas. C’est immédiat, c’est urgent et ça nécessite de l’attention. Ce que je constate en interagissant avec les clients, c’est qu’ils prennent la situation au sérieux. Il ne s’agit pas seulement d’un argument moral, mais aussi d’un argument économique. Nous devons avoir des mesures et des moyens de mesurer et d’améliorer non seulement notre empreinte carbone, mais aussi nos engagements sociaux. 

Michael Hainsworth: Il semble que les initiatives ESG aient évolué au cours des dix dernières années. 

Andrew Waitman: Les lois évoluent et les parties intéressées, les investisseurs, les clients et la population en général accordent de plus en plus d’attention aux abus. Laissez-moi vous raconter une petite anecdote. Les composés perfluors ou PFAS , si vous les recherchez dans Google, ne sont pas apparues il y a un an ou deux. Elles sont toxiques. Elles sont toxiques cumulativement. Les États-Unis et l’Europe commencent à les interdire. De nouveaux sujets surgissent constamment et on s’en occupe en raison de la responsabilité juridique, du risque de réputation et des préjudices de plus en plus évidents, à mesure que la science s’améliore. 

Michael Hainsworth: Andrew a constaté qu’au cours des dix dernières années, alors que les clients commençaient à tenir compte des questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise dans leurs décisions d’achat, leur opinion ne se limitait pas au comptoir de caisse. Elle s’appliquait aussi au milieu de travail. Les gens prennent des décisions d’emploi en fonction de l’empreinte carbone d’une entreprise, de son approche quant à l’équilibre entre le travail et la vie personnelle et de sa direction. C’est à ce moment que les investisseurs ont commencé à voir un lien entre le bilan ESG d’une entreprise et sa réussite sur le marché. Il souligne que c’est à ce moment qu’ils ont commencé à décider que les indicateurs ESG, au même niveau que les principaux indicateurs de rendement, comme les revenus, la croissance et les taux de rotation, les aidaient à décider qui financer. 

Andrew Waitman: Les investisseurs se soucient du risque. Ils se soucient du risque financier, mais aussi du risque de cybersécurité. Ils se soucient des risques environnementaux. Ils ne veulent pas que leur entreprise soit surprise par des risques de responsabilité ou de réputation qui ont une incidence non seulement sur leur entreprise, mais aussi sur le cours de l’action si elles sont cotées en bourse et, si elles sont privées, sur les facteurs économiques connexes. Les critères ESG sont donc une méthodologie visant à passer à une analyse plus quantitative de divers sujets et risques. Tous ces sujets nécessitent donc des normes. Les cabinets comptables doivent établir des pratiques exemplaires. Michael, les rapports non financiers deviendront une exigence législative en Europe et en Amérique du Nord. 

Michael Hainsworth: Lorsque vous élaborez ce solide programme ESG, je suppose qu’il est essentiel de communiquer avec vos parties prenantes, c’est-à-dire vos clients, vos investisseurs et vos employés. Comment établir les priorités? 

Andrew Waitman: C’est une excellente question, Michael. Chaque entreprise évolue dans un contexte différent, et ce contexte doit tenir compte des priorités et des pressions. Donc, si vous êtes dans le secteur manufacturier et que vous faites attention à votre empreinte carbone, vous ne vous rendez peut-être pas compte que la plupart de vos problèmes liés au carbone se situent dans votre chaîne d’approvisionnement. Il s’agit des émissions du champ d’application 3. Chaque entreprise doit effectuer une analyse avec ses parties prenantes. Nous appelons cela un modèle de maturité. C’est ce que nous faisons pour aider les entreprises : Où en êtes-vous? Quels sont les principaux problèmes? Il peut s’agir de normes du travail, de lutte contre les pots-de-vin et la corruption ou d’un code de conduite. Mais selon le secteur dans lequel vous exercez vos activités et l’endroit où votre chaîne d’approvisionnement se situe, vous avez différents niveaux de risque dont vous ne vous êtes pas nécessairement occupé, et vous devez engager le dialogue avec les intervenants de votre chaîne d’approvisionnement. Si vous en abusez, vous finirez par perdre. Vous devez prendre une longueur d’avance sur ces risques à l’interne. Mais la majeure partie du risque pour de nombreuses entreprises, en particulier dans le secteur manufacturier, réside dans leur chaîne d’approvisionnement. 

Michael Hainsworth: Chaque entreprise doit cibler ses risques d’affaires, établir son système de valeur et les présenter au monde entier. Ensuite, vous soutenez que vous obtenez une croissance durable des revenus grâce à un programme ESG efficace et solide au sein de l’organisation. Certains pourraient voir un programme ESG comme un centre de coûts. Comment le système de valeur de cette entreprise en démarrage crée-t-il une croissance durable des revenus? 

Andrew Waitman: Absolument. Les perturbations sont incompatibles avec la croissance. Les perturbations peuvent provenir de différents aspects. Pour vous donner un exemple, quand la pandémie de COVID-19 a eu lieu, nous avons tous entendu parler des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et beaucoup d’attention des dirigeants a été accordée à la façon de bâtir des chaînes d’approvisionnement plus résilientes, de moins dépendre de fournisseurs uniques, et de moins dépendre de certains pays qui protégeaient leur propre approvisionnement. Il s’agissait clairement d’un risque d’affaires perturbateur qui a touché les entreprises. Les chaînes d’approvisionnement responsables présentent un risque de perturbation semblable. 

Michael Hainsworth: Si vous en abusez, vous finirez par perdre. C’est une formule simple pour un sujet complexe. Le fait qu’il n’existe pas d’approche universelle à l’égard des normes ESG peut compliquer l’élaboration d’un programme efficace, mais cela garantit que l’entreprise reflète le système de valeur de ses fondateurs et de ses employés. Ce soi-disant modèle de maturité qui réunit ces parties prenantes contribue à atténuer le risque. Andrew souligne toutefois qu’un programme ESG exige la participation de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, et que le lien le plus faible risque de briser la confiance entre l’entreprise, ses clients et ses employés. 

Michael Hainsworth: Quelles sont les étapes essentielles à l’établissement d’un programme efficace de chaîne d’approvisionnement axé sur les critères ESG? 

Andrew Waitman: Il y a un niveau de formation, Michael, sur tout cela, car bon nombre de ces sujets sont relativement nouveaux. Il y a un an ou deux, personne ne s’intéressait aux composés perfluors ou PFAS . Tout le monde est maintenant au courant. Mais qu’est-ce que cela signifie? Où sont-elles dans votre chaîne d’approvisionnement? La sensibilisation est la première étape. Mais comme nous en avons parlé plus tôt, vous devez déterminer où se situent vos principaux risques environnementaux et éthiques. Vous devez ensuite commencer un parcours de communication avec votre chaîne d’approvisionnement avec les sujets les plus pertinents aux intervenants. Je veux donc connaître votre empreinte carbone et voici comment nous vous demandons de faire ces calculs. Il s’agit donc d’établir un dialogue avec la chaîne d’approvisionnement. C’est une question de sensibilisation. Notre travail consiste à rassembler des données pour présenter votre situation par rapport à certains paramètres et mesures, puis à établir avec vos fournisseurs où vous voulez qu’ils se situent. Personne ne veut vraiment congédier ses fournisseurs. On veut travailler avec ses fournisseurs. On veut améliorer ses fournisseurs. Les clients établissent des relations plus étroites avec leurs fournisseurs, et ils constatent que leurs fournisseurs sont tout aussi engagés dans ce parcours de durabilité. Et ces fournisseurs ont aussi des fournisseurs. Il y a donc une chaîne d’approvisionnement. Ce terme est très important, car tout le monde commence à travailler vers une rémunération équitable. Il s’agit donc d’établir un contrôle préalable de la chaîne d’approvisionnement et d’avoir ce que j’appellerais un partenaire en matière de programme de conformité, comme Assent, avec vos activités de base. Ce partenaire vous aide à communiquer avec les fournisseurs, à les renseigner, puis commencer à améliorer le rendement, qu’il s’agisse de la consommation de carbone, de la réduction des composés perfluors ou de tout autre sujet. 

Michael Hainsworth: Parlons des émissions du champ d’application 3. Ce sont les émissions qui ne sont pas produites par l’entreprise elle-même. Elles ne sont pas le résultat d’activités liées aux actifs détenus ou contrôlés par cette entreprise en démarrage, mais l’entreprise en est indirectement responsable. Vous avez soulevé un point très intéressant et important au sujet du terme « chaîne d’approvisionnement » et de l’analogie avec la chaîne. En tant qu’organisation, vous n’êtes qu’un maillon de cette chaîne environnementale globale et que vous avez peut-être des gens qui vous approvisionnent, mais vous avez de l’ordre dans vos affaires, mais pas eux, c’est le maillon le plus faible de cette chaîne environnementale. Nous devons analyser le champ d’application 3 et tenter de bâtir un monde meilleur. 

Andrew Waitman: Oui. C’est là que la complexité augmente. Nous suivons ces politiques et ces pratiques en ce qui a trait à la diversité, à l’équité et à l’inclusion et les pratiques exemplaires en matière de droits de la personne. Nous devons savoir si les fournisseurs le font aussi, car nous donnons les moyens d’agir à cette chaîne d’approvisionnement. Les chaînes de valeur sont l’équivalent des chaînes d’approvisionnement; elles doivent être transparentes. En Occident, nous avons reconnu qu’un certain nombre d’externalités ou de coûts, ce que j’appelais l’abus ou l’utilisation abusive, finiront par nuire à la réputation ou engendrer des coûts. Vous devez communiquer avec vos fournisseurs directs pour qu’ils communiquent avec leurs fournisseurs. Cet effet d’entraînement est avantageux pour tous, grâce aux pratiques exemplaires. 

Michael Hainsworth: Parlez-moi de l’avancement de ces pratiques exemplaires, car une fois que vous avez déterminé que les critères ESG sont un enjeu, vous devez y consacrer les ressources, vous devez établir des objectifs et vous devez avoir des priorités, comme nous en avons discuté. Mais quelle est la prochaine étape? Parce qu’il me semble que les standards ESG ne sont pas un produit qu’on achète, qu’on met sur les tablettes et qu’on abandonne. 

Andrew Waitman: La pratique exemplaire en matière de cybersécurité consiste à ne jamais avoir d’incident. Vous pourriez alors vous demander : « Pourquoi est-ce que j’affecte toutes ces ressources, tous ces gens, tout cet argent et tous ces outils à la cybersécurité pour ne jamais avoir de perturbations dans mes activités ou de rançongiciel? » Il y a une analogie ici. Les pratiques exemplaires en affaires signifient que vous avez une entreprise en bonne croissance sans incident, avec une gestion équilibrée des gens et de l’environnement. Pour répondre à votre question, quelles sont les activités continues? Il faut toujours mesurer où vous en êtes et la façon dont vous voulez vous améliorer et vous assurer de tirer parti des résultats. 

Michael Hainsworth: J’imagine que les fondateurs d’entreprises en démarrage, les entrepreneurs et les entreprises en croissance fondent les priorités de leur programme ESG sur le système de valeur qu’ils apportent en tant qu’organisation. Comment établissez-vous votre système de valeurs? 

Andrew Waitman: C’est une excellente question. Je pense que tout comme les entreprises publient leur mission et leur vision, leurs objectifs et leurs objectifs stratégiques dans un rapport annuel, les valeurs sont propres à chaque organisation. Elles sont souvent établies par un fondateur. En tant qu’entreprise certifiée B Corp, nous prenons nos responsabilités ESG très au sérieux. Michael, cela a beaucoup à voir avec la présentation de l’information. Depuis 200 ans, le monde est vraiment à l’affût de l’information financière. Le monde va maintenant en obtenir beaucoup plus. Et vous le voyez. La démondialisation, Michael, ce sont essentiellement les valeurs. Mais comme vous le savez, cette formule n’est pas simple. Je pense donc que les entreprises devraient publier explicitement leur mode de fonctionnement, puis les gens détermineront si l’entreprise agit vraiment de cette façon. 

Michael Hainsworth: Pour l’auditeur qui sait que pour les investisseurs, les clients et les employés, un système ESG est un élément essentiel à la réussite de l’organisation, à sa croissance et aux investissements, quel est le principal point à retenir à la fin de cette conversation? 

Andrew Waitman: Chaque partie prenante se soucie de ces questions et chaque organisation doit commencer à le faire. Il faut commencer par vous renseigner selon votre contexte, que vous soyez une entreprise manufacturière, une entreprise de vêtements ou une entreprise de services. Vous devez comprendre où vous pouvez avoir le plus d’influence sur l’amélioration des enjeux environnementaux et éthiques. Ensuite, je dirais qu’il faut avoir un programme de durabilité ou un programme de conformité transparent qui est publié. Ensuite, je dirais d’utiliser cela comme un facteur pour vous distinguer de la concurrence. 

Michael Hainsworth: Aider les entreprises à établir cette différenciation concurrentielle est ce qui fait en sorte qu’Assent est aujourd’hui un pilier en pleine croissance en matière de transparence de la chaîne d’approvisionnement. Andrew continuera d’aider les fondateurs et les cadres supérieurs à déterminer ce que les critères ESG signifient pour eux en les encourageant à communiquer avec leurs parties prenantes, leurs clients et leurs employés pour créer un programme ESG quantifiable. Lorsque les investisseurs entrent dans la salle des données, ils savent qu’ils financeront une entreprise qui comprend les trois lettres de l’acronyme et en quoi ces trois lettres sont essentielles à la réussite aujourd’hui. 

Michael Hainsworth: Vous écoutiez le balado de Services financiers Innovation CIBC, où nous apprenons les secrets de l’innovation, de l’économie et de la réussite des entrepreneurs qui ouvrent la voie à l’avenir. Je m’appelle Michael Hainsworth. Je vous remercie d’avoir été des nôtres.